
Dimitri Rassam brise le silence sur son divorce avec la nièce d’Albert II de Monaco
Dimitri Rassam s’est confié avec pudeur sur son divorce avec Charlotte Casiraghi. Malgré une histoire d’amour marquée par de fortes affinités, leur union n’a pas duré. Aujourd’hui, il évoque ses erreurs avec maturité, valorise ses enfants, et adopte un regard plus lucide et réaliste sur l’amour.

Dimitri Rassam assiste au "Dîner des producteurs" pendant les César 2025 à l'hôtel InterContinental Paris le 17 février 2025 à Paris, France I Source : Getty Images
Longtemps resté discret sur sa vie privée, Dimitri Rassam, producteur à succès et fils de l’actrice Carole Bouquet, s’est livré, récemment, sur un chapitre délicat de son existence : la fin de son mariage avec Charlotte Casiraghi, nièce du prince Albert II de Monaco. Dans un entretien intime, il a évoqué cette séparation avec pudeur et sincérité, offrant un regard touchant sur les leçons tirées d’une histoire d’amour qui n’a pas résisté à l’épreuve du temps.
"J’ai perdu le contrôle", a-t-il confié sobrement à Paris Match, comme pour résumer une douleur contenue. Un aveu rare de la part de celui qui préfère habituellement le silence.
La séparation est survenue fin 2023 après six ans de relation et un enfant. Pourtant tout semblait souder ce couple : une passion commune pour la littérature et le cinéma, une enfance marquée par des tragédies similaires — la perte de leurs pères à l’âge de quatre ans — et un héritage familial imprégné de célébrité. Ces affinités n’ont, cependant, pas suffi à faire durer leur union. Une union qui avait le goût du conte de fées moderne.

Charlotte Casiraghi (à gauche) et son partenaire, le producteur français Dimitri Rassam, arrivent à la projection du film "Killers of the Flower Moon" lors de la 76e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 20 mai 2023 I Source : Getty Images
Élégants, cultivés, passionnés, ils formaient l’image parfaite à la croisée de la culture et de la royauté. Une époque que Dimitri Rassam évoque avec bienveillance. "Les contes de fées n’existent pas dans la réalité, mais il faut continuer à croire aux grandes histoires d’amour", a-t-il expliqué, lucide mais sans amertume.
Même s’il ne croit plus à "la fusion totale et permanente dans un couple", il ne renonce, toutefois, pas à l’amour. Il l’aborde avec plus de réalisme et de profondeur.
Ce regard plus nuancé sur l’amour semble être le fruit d’un long cheminement personnel. Le producteur du Comte de Monte-Cristo affirme avoir tiré de précieuses leçons de ses expériences passées. Une maturité nouvelle transparaît, d’ailleurs, dans ses propos, loin des illusions romantiques de la jeunesse. S’il devait revenir en arrière, il ne changerait "pas grand-chose en termes de choix amoureux", a-t-il affirmé. Preuve que malgré la douleur, il garde foi en ce qu’il a vécu.

Dimitri Rassam au photocall de "Le Comte de Monte-Cristo" lors du 77e Festival de Cannes au Palais des Festivals le 23 mai 2024 à Cannes, France I Source : Getty Images
Loin de parler d’"échecs", Rassam préfère "des histoires qui ont donné naissance à de merveilleux enfants". Une façon élégante et émouvante de valoriser les liens qui perdurent malgré la séparation. Car au fond, ce n’est pas l’échec qui le hante, mais bien "la crainte de ne rien vivre". Une déclaration qui en dit long sur sa philosophie actuelle : embrasser pleinement les émotions, même quand elles sont éphémères.
Cette confession résonne comme un témoignage d’une époque où les idéaux romantiques laissent place à une forme de sagesse affective. Une prise de recul que beaucoup reconnaîtront, et qui fait de son récit bien plus qu’un simple épisode intime : un miroir de nos propres trajectoires sentimentales.