
Patrick Hernandez révèle la somme d'argent impressionnante qu'il reçoit chaque jour grâce à "Born to Be Alive "
Dans les colonnes d’Ici Paris, Patrick Hernandez s’est laissé aller à quelques confidences. Le chanteur emblématique des années 80 a notamment révélé la jolie somme qu’il gagne grâce à son tube planétaire, “Born To Be alive”.
Originaire de Seine-Saint-Denis, Patrick Hernandez a célébré ses 76 printemps le 6 avril 2025. Issu d’un père d’origine espagnole et d’une mère italienne, il grandit dans un environnement musical avant de rejoindre plusieurs groupes dans les années 1960‑70. Le chanteur était notamment membre du Paris Palace Hotel (PPH), où il enregistre une version rock de son futur tube “Born To Be alive”, mais l’album ne verra jamais le jour et le groupe finit par se séparer.
À l’époque, découragé par ses échecs, Patrick Hernandez pensait à abandonner la musique. Néanmoins, le producteur belge Jean Vanloo réussit à le convaincre d’enregistrer une nouvelle version du titre “Born To Be alive” dans un style disco et cette fois-ci, le succès est enfin au rendez-vous. En effet, après sa sortie en 1978, la chanson devient un immense carton, d’abord en Italie où elle est certifiée disque d’Or.

Portrait de Patrick Hernandez. | Photo : Getty Images
Devenu un tube planétaire, “Born To Be alive” occupera la tête des charts dans de nombreux pays comme la France. Un succès auquel personne ne croyait visiblement, et ce, comme en témoignent les propos de son interprète lors d’un entretien accordé à Ici Paris, paru le mercredi 30 juillet 2025. “Personne n’en voulait à l’époque. En 1975, après l’échec d’une version rock, on a dû s’exiler en Italie avec mes producteurs pour sortir le disque. On a été n°1 et décroché un disque d’or. Avant la Belgique puis la France…", a-t-il confié.
Ainsi, grâce à “Born To Be alive”, Patrick Hernandez a finalement goûté au succès. Et 40 ans après sa sortie, ce titre permet encore au chanteur de gagner une jolie somme. Selon nos confrères d’Ici Paris, il lui rapporterait “entre 1000 et 1500 euros par jour”.
Répondant par l’affirmative, le principal intéressé a expliqué que “la chanson est diffusée dans le monde entier et qu’[il] en est le propriétaire à 150 % en tant qu’auteur, compositeur, interprète, producteur et éditeur”. Et d’ajouter : “L’an dernier, elle a figuré dans quatre publicités : une au Mexique, une en Autriche, deux en France. Les droits voisins rapportent aussi…”
Ainsi, “Born to Be Alive” survit au temps : remixé, utilisé dans des publicités (notamment en 2024 dans une campagne de la marque Bjorg), films et playlists rétro, ce tube continue de générer des revenus conséquents en droits d’auteur. En théorie, grâce à son tube, Patrick Hernandez gagnerait environ 63 euros par heure.
Malheureusement, le succès de ce seul single lui vaut le statut de “one-hit wonder”. En effet, malgré deux albums par la suite, Crazy Day’s Mystery Night’s (1980) et Good Bye (1981) — et plusieurs singles comme Disco Queen ou Good Bye, aucune de ses productions ultérieures ne retrouve le même écho à l’international.
Cependant, Patrick Hernandez demeure une figure emblématique de l’ère disco, reconnu pour avoir capturé l’esprit festif et transculturel des années 70 et 80 à travers un seul titre devenu mondialement emblématique.