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Capture d'écran I Source : instagram.com/menthee03/?hl=fr
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Affaire Agathe Hilairet : les révélations troublantes de la montre connectée

Viktoriia Burenko
23 juin 2025 - 14:07

Portée disparue depuis le 10 avril, Agathe Hilairet, 28 ans, a été retrouvée morte le 4 mai dans un sous-bois de Vivonne. Sa montre connectée révèle un effort intense et un possible déplacement post-mortem. Le mystère demeure : malaise, agression ou crime ? L’enquête se poursuit, sans suspect identifié.

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Après vingt-quatre jours d’angoisse et de recherches acharnées, l’espoir a laissé place à l’effroi. Le 4 mai 2025, un promeneur a découvert le corps sans vie d’Agathe Hilairet, une jeune femme de 28 ans, portée disparue depuis le 10 avril. La triste nouvelle a bouleversé toute la commune de Vivonne, dans la Vienne, et soulevé une série de questions aussi glaçantes qu’inquiétantes.

Le 10 avril, Agathe part pour son jogging habituel depuis le domicile familial. Sportive passionnée, adepte de trail, elle connaît les sentiers comme sa poche. Pourtant, ce jour-là, elle ne revient pas. En quelques heures, l’inquiétude monte. Le téléphone est resté silencieux, aucune activité sur les réseaux, pas le moindre signe de vie.

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Rapidement, les recherches s’organisent. Plus de 200 gendarmes mobilisés, des drones, des plongeurs, des maîtres-chiens, un hélicoptère. La forêt autour de Vivonne est passée au peigne fin. Les jours défilent, la mobilisation ne faiblit pas, mais le mystère reste entier. Aucun indice, aucune trace.

Tout bascule le dimanche 4 mai. Par hasard, un promeneur s’aventure hors des sentiers balisés, dans un sous-bois discret à environ deux kilomètres au sud de la zone de recherche initiale. Là, il tombe sur un corps allongé à même le sol. Il alerte aussitôt les autorités.

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L’identification est rapide : il s’agit bien d’Agathe Hilairet. Le lieu où elle est retrouvée intrigue d’emblée les enquêteurs. Aucun signe de dissimulation, pas de sépulture improvisée, mais un emplacement éloigné de toute piste régulière. Un choix qui, selon les gendarmes, ne doit rien au hasard.

Les premières constatations sur place ne révèlent ni trace évidente de lutte ni blessure apparente. Mais le corps est déjà en état avancé de décomposition, rendant l’autopsie difficile. Agathe pesait à peine 35 kilos pour 1m65. Une maigreur extrême, conséquence de troubles alimentaires, qui complique davantage la lecture des indices corporels.

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L’autopsie ne parvenant pas à établir avec certitude les causes du décès, les experts multiplient les pistes : malaise, chute, agression, suicide. Mais plusieurs éléments viennent contredire les scénarios les plus simples.

La posture du corps intrigue les enquêteurs. Selon les premiers éléments de l’enquête, la position d’Agathe ne correspond ni à une chute naturelle ni à un effondrement consécutif à un malaise. De plus, son extrême maigreur aurait facilité le transport du corps par un tiers.

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L’hypothèse d’un suicide s’amenuise également. Le lieu de la découverte, éloigné, caché, mais sans isolement total, ne correspond pas aux profils typiques de suicides en forêt. L’absence de lettre, de substances à proximité, ou d’objet tranchant ne vient pas étayer cette piste.

L’idée d’un malaise, quant à elle, se heurte à la distance qui sépare l’endroit du dernier signal GPS de la montre connectée que portait Agathe au moment de sa disparition et le lieu de découverte.

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En effet, selon le Parisien, les données extraites de la montre connectée ont permis d’apporter des éclairages cruciaux sur ses derniers instants. Quelques secondes avant que son cœur ne cesse de battre, l’appareil a enregistré une élévation soudaine et marquée de son rythme cardiaque. Si cette variation pourrait, à première vue, s’expliquer par l’effort physique lié à sa course, les spécialistes évoquent un pic inhabituel, signe d’un stress aigu ou d’un effort intense, hors norme.

Autre élément troublant : les coordonnées GPS fournies par la montre indiquent qu’au moment précis de l’arrêt cardiaque, Agathe se trouvait à une centaine de mètres de l’endroit où son corps a été retrouvé, plusieurs jours plus tard.

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Tous les indices convergent, à présent, vers la possibilité d’une intervention extérieure. Le fait qu’Agathe, affaiblie par une anorexie sévère et ne pesant que 35 kilos, ait pu être facilement transportée, renforce encore cette piste.

À ce jour, aucun individu n’a été interpellé. Mais les investigations se poursuivent. Analyses toxicologiques, reconstitution du parcours, expertise médico-légale et étude de l’environnement : tout est mis en œuvre pour tenter de percer le mystère d’une mort aussi brutale qu’inexpliquée.

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