
Le corps d'une touriste de 59 ans retrouvé sur une plage isolée en Grèce : il n'en restait que les os selon son mari
L’angoisse a pris fin dans la douleur pour la famille de Michele Bourda. Cette mère de famille originaire de Glasgow, disparue depuis plusieurs semaines alors qu’elle était en vacances en Grèce avec son mari, a été retrouvée morte sur une petite île isolée. La découverte macabre a mis un terme à un mois de recherches intensives, laissant derrière elle de nombreuses questions et une famille dévastée.
Le corps de la touriste britannique a été découvert sur l’îlot privé de Fidonisi, situé à environ quarante kilomètres de la plage où la femme de 59 ans avait été vue pour la dernière fois le 1er août 2025. Ce sont les membres de l’équipage d’un yacht passant à proximité qui ont repéré les restes humains et alerté les autorités locales. La confirmation est tombée peu après : il s’agit bien de Michele Bourda, originaire de Glasgow.
Son mari, Christos Bourda, pharmacien grec installé en Écosse, a confirmé l’identité auprès des médias. Effondré par la perte de son épouse, il a exprimé une profonde tristesse tout en dénonçant la lenteur des autorités grecques lors des premières heures critiques de la disparition.
Michele Bourda avait été vue pour la dernière fois sur la plage très fréquentée d’Ofrinio, près de la ville de Kavala. Ce jour-là, le couple a partagé un repas dans un café en bord de mer. Une vidéo de surveillance les montre souriants et détendus, savourant ce qui devait être une journée de vacances ordinaire.
Après leur repas, Michele s’est allongée sur une chaise longue pour se reposer, tandis que son mari faisait de même à ses côtés. Mais lorsqu’il s’est réveillé quelque temps plus tard, elle avait disparu sans laisser de trace. Sur le sable, ses effets personnels — une serviette, des médicaments et son sac — étaient intacts, rendant sa disparition encore plus mystérieuse.
Se rappelant les faits avant la dispariiton de son épouse, Christos Bourda a déclaré :
« Nous sommes allés nager un peu, car il y avait du vent et quelques vagues. Elle a ensuite commandé quelques crêpes et m'a dit que nous pourrions faire une bonne sieste après. Malheureusement, je me suis endormi avant elle et quand je me suis réveillé, elle n'était plus là. »
Dès l’alerte que l'alerte a été donnée, les recherches se sont d’abord concentrées sur la mer. Des gardes-côtes, des bateaux de pêche et des navires privés ont été mobilisés pour fouiller les eaux et les côtes avoisinantes. Par la suite, la police a élargi l’enquête.
Un groupe spécialisé venu d’Athènes, équipé de drones et de chiens pisteurs, a participé aux opérations pendant deux semaines. Malgré cet important dispositif, aucune trace de Michele n’avait pu être retrouvée. Cette disparition avait plongé la communauté locale et la famille dans une attente insoutenable.
Le corps a finalement été retrouvé plusieurs semaines plus tard, à environ 40 km du lieu de la disparition. Les autorités estiment désormais que Michele Bourda se serait noyée, son corps ayant été emporté par les courants marins jusqu’à l’îlot isolé de Fidonisi.
Mariés depuis plusieurs décennies, Chris et Michele Bourda vivaient ensemble à Glasgow et avaient une fille. Michele avait déjà traversé des périodes difficiles dans sa vie, notamment des épisodes de dépression et d’anxiété. Lors d’un séjour à Londres, elle avait brièvement disparu pendant une phase particulièrement stressante, avant d’être retrouvée saine et sauve. Son mari a souligné toutefois qu’avant ce voyage en Grèce, elle semblait stable et enthousiaste à l’idée de ces vacances.
Au-delà de sa douleur, Chris Bourda a reproché aux forces de l’ordre leur réactivité qu’il a jugé insuffisante. Il a estimé que les premières heures, cruciales dans une disparition, avaient été perdues à cause de procédures administratives trop lourdes. « La rédaction d'un rapport de personne disparue ne devrait pas prendre trois heures avant que les recherches ne commencent », a-t-il déclaré.
Selon le site Glasgow Live, les restes étaient réduits à des os, ce qui a rendu l’identification particulièrement difficile. Le corps avait été retrouvé sans tête, à moitié nu et partiellement dévoré par les poissons, d'après une déclaration de l'époux au même journal. Une autopsie est en cours pour déterminer les causes exactes du décès.
Le Foreign Office britannique a également été sollicité pour apporter son soutien à la famille et suivre de près le dossier.