
Floriane Roux, une femme de 31 ans qui avait disparu il y a une semaine en Dordogne, a été retrouvée
Après avoir disparu pendant plusieurs jours, Floriane Roux, une jeune femme de 31 ans, a finalement été retrouvée. Malheureusement, elle est décédée, suscitant une onde de choc parmi son entourage et la communauté de Dordogne.
Pendant près d’une semaine, le mystère entourant la disparition de Floriane Roux a tenu en haleine les habitants de la Dordogne et bien au-delà. Âgée de 31 ans, la jeune femme s’était littéralement volatilisée dans la soirée du 23 juillet 2025, quelque part entre Limeuil et Paunat, au cœur du Périgord noir, ne donnant pas de ses nouvelles pendant plusieurs jours.
Une mobilisation exceptionnelle, mêlant forces de l’ordre, volontaires et moyens technologiques, n’aura pourtant pas suffi à éviter une issue tragique. Six jours plus tard, Floriane Roux a été retrouvée, mais sans vie. Retour sur une disparition qui a bouleversé la région.
Une alerte donnée dans les heures suivant la disparition
Tout a commencé le mercredi 23 juillet en fin d’après-midi, vers 18 heures. Floriane Roux se trouvait alors dans les environs de Limeuil, charmant village perché à la confluence de la Dordogne. Elle était censée retrouver un collègue plus tard dans la soirée. Cependant, elle ne s’est jamais présentée à ce rendez-vous.
Son compagnon, inquiet de ne pas la voir rentrer, n’avait pas attendu longtemps pour alerter les autorités. Dès les premières heures, la disparition a été jugée préoccupante. Ce qui a ainsi poussé le parquet de Bergerac à ouvrir immédiatement une enquête pour "disparition inquiétante".
Le lendemain, la gendarmerie de Dordogne a publié un appel à témoins sur ses réseaux sociaux. On y apprenait que Floriane Roux mesurait environ 1,65 mètre, qu’elle avait les cheveux rouges, plusieurs tatouages et piercings, et qu’elle portait des Doc Martens noires. Sa description était diffusée à grande échelle. Les partages se sont multipliés sur les réseaux sociaux et les groupes locaux de la région, où l'inquiétude montait.
Une mobilisation exceptionnelle
Dès les premières 48 heures, les gendarmes ont mis en œuvre un important dispositif de recherche. Les compagnies de Sarlat, Bergerac et Saint-Astier ont ainsi été sollicitées, incluant un hélicoptère qui a survolé la zone durant plusieurs heures, notamment les 25 et 26 juillet.
Au sol, des patrouilles sillonnaient également les sentiers, les bois, les berges de la Dordogne. Les recherches se sont intensifiées autour de Paunat, après que la voiture de la jeune femme, une Opel Corsa grise, a été retrouvée non loin de la rivière, vide, son téléphone portable encore à l’intérieur.
Des plongeurs ont examiné la rivière, pendant qu’un chien Saint-Hubert, dressé pour retrouver les personnes disparues, a été déployé. Le lundi 28 juillet, une grande battue est organisée. Une trentaine de militaires y ont participé, épaulés par des chasseurs, habitants du secteur et membres d’associations locales.
Ensemble, ils ont, en effet, ratissé la zone boisée, espérant retrouver un indice, une trace, un vêtement, n’importe quoi. Mais comme le confirmera alors la gendarmerie à France 3 Nouvelle-Aquitaine : "Le ratissage n’a rien donné pour l’instant".
L’angoisse croissante des proches
Pendant ces jours de recherche intense, la famille de Floriane Roux vivait une angoisse insoutenable. Sa mère a confié à la presse son désarroi, et ce, en expliquant que sa fille devait rejoindre un collègue pour la soirée du 23 juillet, mais que celui-ci a affirmé ne jamais l’avoir vue. Une déclaration qui renforçait le flou autour des dernières heures de la jeune femme.
D’autres interrogations sont également apparues : pourquoi sa voiture était-elle garée si près de la rivière ? Pourquoi avait-elle laissé son téléphone à l’intérieur ? Où aurait-elle pu aller ensuite ? Les gendarmes ont, par ailleurs, entendu les proches : son compagnon, son frère, chez qui elle vivait à Montanceix, près de Saint-Astier, ainsi que son entourage professionnel. Cependant, aucun élément ne semblait fournir de piste concrète.
Sur les réseaux sociaux, des rumeurs ont surgi. Certains ont affirmé que Floriane Roux aurait été aperçue dans une grotte entre Limeuil et Trémolat. Mais cette hypothèse n’a mené nulle part, aucun élément n’étant venue la confirmer. Les spéculations, bien qu’alimentées par la peur, n’ont donc fait que brouiller davantage les recherches.
La découverte du corps
Lundi 28 juillet, un peu plus tard dans la journée, alors que les moyens de recherche sont à leur maximum, le corps sans vie de Floriane Roux est finalement retrouvé. Il était dissimulé dans des herbes hautes, sous un abri improvisé, à proximité de sa voiture.
C’est un chien du Groupe cynotechnique de recherche et sauvetage de la Dordogne (GCRES 24) qui a permis cette macabre découverte. Sept chiens avaient été mobilisés ce jour-là par l’association de sauveteurs bénévoles du Périgord, sous la supervision de la compagnie de gendarmerie de Bergerac. Et l’un d’eux a marqué un arrêt près d’un buisson, ce qui a permis aux chercheurs de retrouver le corps de la jeune femme.
Le parquet de Bergerac n’a pas immédiatement communiqué les circonstances de la mort. Cependant, selon les premiers éléments rapportés par Sud Ouest, la piste d’un suicide semble privilégiée, en l'absence d’indications laissant supposer un acte criminel. Aucune trace de lutte, pas d'éléments suspects aux alentours. Mais des analyses médico-légales sont encore en cours pour en confirmer les causes exactes.
Une disparition qui interroge
Le décès de Floriane Roux a suscité une vive émotion dans la région. En l’espace de quelques jours, elle était devenue le visage d’un drame qui cristallisait toutes les angoisses : celle de voir quelqu’un de proche disparaître sans laisser de trace. Son image, largement diffusée en ligne, avait marqué les esprits. Sa chevelure rouge, ses traits expressifs, son allure affirmée : autant d’éléments qui rendaient son histoire singulière.
Mais au-delà de l’émotion, cette disparition soulève aussi des questions. Comment une personne peut-elle se volatiliser à quelques mètres de sa voiture, dans une zone pourtant fouillée plusieurs fois ? Pourquoi le corps n’a-t-il été découvert qu’au bout de six jours, alors qu’il se trouvait à proximité immédiate du dernier point connu ? Cela pose la question de l’efficacité des moyens de recherche dans les environnements naturels complexes.
Certains membres de la famille et des proches demandent des réponses plus précises. Ils veulent notamment comprendre ce qui aurait réellement pu arriver à Floriane Roux, qui a conduit à son décès.
Nos pensées vont aux proches de la défunte.