
Tragédie à Avignon : une femme de 37 ans tuée par son compagnon sous les yeux de leurs 4 enfants
Jessica, 37 ans, a été sauvagement tuée par son mari à Avignon sous les yeux de leurs quatre enfants. Lardée de coups de couteau, elle n’a pas survécu. L’homme a avoué. Une autopsie a confirmé l’extrême violence. L’enquête se poursuit sur fond de drame conjugal.
C’était une nuit d’horreur, une de celles que l’on espère ne jamais vivre. Le 30 juin, à Avignon, dans le huis clos d’un petit appartement de la rue Louis-Valayer, une femme a été assassinée de la manière la plus brutale qui soit. Jessica, 37 ans, a été lardée de coups de couteau par son mari, sous les yeux terrifiés de leurs quatre enfants, âgés de 7 à 18 ans. Un féminicide d’une violence inouïe.

Riquewhir — France — 16 décembre 2017 — des gendarmes français patrouillent sur le marché de Noël I Source : Getty Images
Le drame a eu lieu aux alentours de 21h. À leur arrivée, les policiers découvrent une scène d’une cruauté insoutenable. La porte s’ouvre sur un homme de 44 ans, les mains couvertes de sang. Il ne tente ni de fuir ni de nier : « Il s’est laissé interpeller, reconnaissant être à l’origine de la situation », indique une source judiciaire à France Info. Dans l’appartement, les forces de l’ordre trouvent une femme tentant un massage cardiaque désespéré sur Jessica. Autour d’elle, une mare de sang. Trop tard.
Le couple avait récemment emménagé à Avignon, à peine un mois plus tôt. Aucun signalement n’avait été enregistré depuis leur arrivée alors que le couple « présentait une problématique de violence conjugale ».

Une femme est allongée derrière un cordon de police — Photo d'illustration I Source : Getty Images
Au milieu de cette nuit d’horreur, leurs enfants. Quatre, impuissants, enfermés dans ce théâtre de l’horreur. La fille de la victime, 16 ans, a tenté de s’interposer dans un geste désespéré pour sauver sa mère. Elle aussi a été blessée, une plaie au bras qui l’a conduite aux urgences.
Les autres enfants ont également été conduits à l’hôpital d’Avignon et devraient bénéficier d’un suivi psychologique dans le cadre du protocole réservé aux victimes de violences intrafamiliales.

Un criminel menotté — Photo d’illustration I Source : Getty Images
Une autopsie a été pratiquée dans les jours qui ont suivi le drame. Les conclusions médico-légales confirment la violence extrême de l’agression. Jessica a été tuée à coups de couteau. Une quarantaine. Son corps lacéré avec une rage implacable portait aussi de nombreuses blessures de défense : elle a lutté. Mais l’agresseur, celui qui partageait sa vie, a eu le dernier mot.
Placé en garde à vue dès son arrestation, le mari a été entendu par les enquêteurs. Il a reconnu les faits et a été mis en examen pour assassinat. L’enquête, menée par la sûreté départementale du commissariat d'Avignon, se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du passage.

Un médecin légiste examine le corps d'un homme mort à la morgue. Il prend des notes sur le dossier médical après l'autopsie — Photo d’illustration I Source : Getty Images
Le meurtre de Jessica n’est pas un fait divers isolé. Il s’inscrit dans une série funeste, celle des féminicides qui continuent, chaque année, de faucher des vies en France. En 2023, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. 118 vies arrachées, 118 histoires d’amour devenues des histoires de sang.
Et pourtant, malgré les chiffres, malgré les lois, malgré les campagnes de sensibilisation, la réalité persiste. Les violences conjugales continuent de s’exercer dans le silence des foyers, souvent sans témoins ni secours. Les signes sont là, mais le système échoue, trop souvent, à les entendre ou à y répondre à temps.
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